le temps passé par elles et dont il ne reste rien

Le temps passé par elles et dont il ne reste rien

papier sulfurisé 

février 2013 – en cours

C’est un tapis fait de carrés de papier sulfurisé plié et brûlé au four. Le titre de cette pièce est emprunté à “la Vie matérielle” de Marguerite Duras. Le “tissage” de ce tapis est le produit d’un geste répétitif et absurde : faire tourner un four à vide pour brûler des surfaces de papier. Les assembler pour en faire un sol fragile offrant sa surface à parcourir. Une domesticité étendue qui à la fois accueille et met en crise le sol.

C’est une première pièce avec ce matériau que j’aimerais mener plus loin. Faire de cet élément de papier carré un élément modulable, jouer avec ses qualités de lumière, de semi-transparence, de son. Venir rythmer un espace plus étendu afin de créer une circulation, un jeu, des “zones de vibration” (entre des pôles : intime/public, psychologique/fonctionnel, symbolique/pratique.) 

 

Le temps passé par elles et dont il ne reste rien

greaseproof paper

february 2013 – in progress

It is a carpet made of greaseproof paper squares folded and burned in the oven. The title comes from the text “the material life” by Marguerite Duras. The “weaving” of the carpet is the product of a repetitive and absurd gesture : to burn paper surfaces in an empty oven and assemble them into a fragile ground.

It is first time I use this material and I would carry it further. Make with these squared paper elements, some modular elements, play with their qualities of light, of semi-transparence, with their sound. Create a rhythm and « areas of vibration » (between : private / public, psychological / functional, symbolic / practical).