Métaphores, immunité, corps, connaissance, institutions.
oeuvre-outil conçue par Mathilde Chénin et Anna Principaud pour UIM présentée dans le cadre de l’exposition Des problèmes de type grec, à La Galerie cac, Noisy-le-Sec. Sept-déc 2015
Commissariat : Emilie Renard.
Pour l’exposition Des problèmes de type grec, Un institut métaphorique fait escale à La Galerie cac de Noisy-le-Sec et revient sur les traces de sa première rencontre en avril 2015 à Bidart dans le Pays Basque au travers d’une séance de travail publique qui s’est tenue le samedi 7 novembre 2015 de 15h à 18h.
En amont de cette rencontre Mathilde Chénin et Anna Principaud proposent une installation sous la forme d’une mind map, constituée de post-it, de pense-bête adhésifs de différentes tailles et différentes couleurs. Cette «carte des mots» ou «carte des idées» invite à des parcours au sein des champs sémantiques et réflexifs explorés lors de la première rencontre d’Un institut métaphorique. Elle présente l’interprétation, la relecture subjective et plastique que toutes deux en font aujourd’hui.
Si la mind map est la trace de ce premier échange, elle est également un outil qui fut activé lors de la rencontre du 7 novembre. Cette séance de travail ouverte à tou_tes n’a pas consisté en une présentation du projet, ni une conférence, ni une table ronde. Personne n’y fut convié à transmettre un savoir en tant qu’espert_e d’une question donnée. Autour de la mind-map, qui reprend et déploie les termes et questionnements mis au travail lors de cette rencontre fondatrice et qui invite à être modifiée, transformée, réécrite, la question fut plutôt de déployer ce jour-là, ensemble et avec les personnes présent_es, l’espace de questionnement et les outils d’Un institut métaphorique. Se mettre littéralement au travail ensemble, entamer, avec les personnes qui l’ont souhaité, un dialogue, des déplacements ; esquisser aussi de nouvelles pistes de réflexion au croisement des regards, des pratiques, des expériences partagées.
Cette proposition, qui a le double statut d’œuvre et d’outil, à l’intérieur d’un espace d’exposition soulève également d’autres des questions : Comment exposer la recherche ? L’espace d’exposition peut-il être un espace au travail ? Un lieu en mouvement ouvert aux échanges et à l’élaboration d’une pensée collective ? Un lieu de réflexion sur les contextes d’apparition et de production du langage, des représentations ?
